Sous ce titre, j’ai pris connaissance d’un article très intéressant publié dans « Le Figaro ».
Chacun se souvient des polémiques provoquées par l’activité fébrile de Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur, qui a durci la législation et aussi accentué la marginalisation des prostituées car il est encore plus difficile de les retirer des griffes des proxénètes.
Pour autant, une mesure devait permettre aux prostituées en situation irrégulière de bénéficier d’une carte de séjour temporaire (et donc de chercher du travail et d’accéder à la sécurité sociale) si elles dénonçaient réseaux et proxénètes.
Cependant, cette mesure positive n’a jamais été mise en place tout simplement parce que les décrets d’application de la loi n’ont pas été publiés. Aussi, deux prostitués d’une vingtaine d’années n’ont pas obtenu ce qu’on leur avait promis. Jean Marc Philibert, pourtant journaliste au Figaro, a eu le courage de dénoncer cette situation dans un article publié mardi et je l’en félicite.
Cette situation est aussi ubuesque que scandaleuse.
Si rien n’est fait, le trafic d’êtres humains a de beaux jours devant lui.
Les 15 000 prostituées étrangères présentes en France (une estimation basse des associations) ne disposent d’aucune porte de sortie.
Et les réseaux de proxénètes ont peu de risques de se voir dénoncer par leurs victimes.
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