La Confédération Européenne des syndicats (CES) a pris un risque : lancer une étude sur les conséquences du réchauffement climatique sur l’emploi .
Le résultat semble plutôt attester que les évolutions à venir risquent de plus créer d’emplois qu’elles n’en supprimeraient. Ces calculs, basés sur une hypothèse de réduction de 30% de nos émissions de carbone d’ici à 2030, indiquent globalement un gain net d’emplois de l’ordre de 1,5% en europe. Nul doute cependant que beaucoup des ces emplois dépendront des capacités d’innovation : si la France veut gagner cette nouvelle bataille, il va falloir investir dans la Recherche.
200 000 emplois dans l’énergie propre en Allemagne.
Lors d’un déplacement organisé par la Ville de Fribourg, reine en matière de développement durable, j’ai eu l’occasion de visiter un institut de recherche allemand spécialisé dans les énergies propres et notamment soutenu par des « Länder » (régions allemandes).
Nouvelles générations de de panneaux solaires volets « intelligents » qui optimisent l’action du soleil, puits canadiens qui ventilent à moindre coût les locaux… autant de recherches qui irriguent toute une nouvelle industrie. C’est un bon exemple de l’action déterminée de l’Allemagne en matière de développement durable.
Et les résultats sont là : aujourd’hui de 170 000 à 215 000 allemands travaillent à la production d’énergie verte. Les estimations vont de 300 000 à 500 000 emplois directs et indirects en 2020.
Un exemple à méditer...
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