Ce soir la salle des Fêtes de la Mairie du 13e a accueilli plus de 500 personnes pour le magnifique spectacle du Ballet Classique Khmer, dans le cadre de la Fête de la Lune.
Le "Ballet Classique Khmer" (BCK) a été créé, en 1976, par Son Altesse Royale la Princesse Norodom Vacheahra et composé de danseuses du Ballet Royal exilées en France.
La Fête de la Lune
Du 14 au 21 septembre 2013, la Mairie du 13e vous invite à la célébration de la Fête de la Lune, tradition asiatique ancienne de plus de 1300 ans.
Ce soir a eu lieu la cérémonie d’ouverture, suivi du spectacle « Le Charme du Vietnam » dans la salle des Fêtes de la Mairie du 13e.
Je vous invite d'ores et déjà à venir découvrir la nouvelle fresque du parcours "Street Art 13", signée de l'artiste C215, dont la réalisation qui a débuté dimanche dernier, vient de s'achever au 141 bd Vincent Auriol dans le 13e.
A voir sur le site web du journal Metro.
A découvrir sur la page Facebook de la Mairie du 13e.
C'était un pari, un pari stupide comme la plupart des paris. J'ai promis à un ami artiste, C215, de peindre avec lui s'il acceptait de réaliser un grand mur dans le 13e, dans le cadre de notre parcours Street Art. Et je l'ai fait. Regardez les photos et les vidéos. Pas mal pour un bleu, même s'il est un peu vert ! Je parle des couleurs du mur bien sur, pas du peintre.
Il y a maintenant quelques mois, nous nous sommes lancés dans une entreprise un peu folle : constituer, mur après mur, un parcours où des artistes du " Street Art " du monde entier, parmi les plus renommés, pourraient exprimer leur talent. Cette initiative, baptisée " Street Art 13 ", bénéficie du concours d'une association spécialisée dans la promotion de l'art contemporain et de la coopération de la galerie Itinerrance. Il est à noter que ces oeuvres sont réalisées à moindre coût grâce à des mécénats spécifiques.
En initiant ce projet, nous poursuivions plusieurs objectifs :
> Faire descendre la culture dans la rue, à la portée et à la vue de tous.
> Créer du lien social en fédérant les riverains autour de projets artisitiques.
> Embellir l'espace public en apposant des oeuvres d'art sur des murs aveugles.
> Faire la renommée artistique du 13e.
J'ai moi-même été étonné par les réactions des habitants concernés, très ouverts y compris à des oeuvres surprenantes, et plus encore par les liens qui se sont établis entre les artistes et les riverains au moment de chaque opération.
Je l'ai été tout autant par la couverture de la presse puisque ces dernières semaines, " Street Art 13 " a été à l'honneur dans plusieurs reportages télévisés et dans nombre d'articles.
Voici le lien vers un reportage de Canal Plus et quelques articles de presse.
Téléchargement STREET ART-3 articles
N'hésitez pas à me faire part de vos réactions.
Dimanche dernier les habitants du 141 bd Vincent Auriol ont accueilli l'artiste C215 qui a débuté la réalisation, sur un mur de leur immeuble, d'une fresque qui vient poursuivre le parcours Street Art du 13e.
Cette initiative menée avec la Galerie Itinerrance et le bailleur social RIVP-agence Jeanne d'Arc a permis aux locataires de sélectionner l'oeuvre qu'ils souhaitaient voir " habiller " leur mur.
Vous pouvez découvrir sur cette photo un aperçu de l'oeuvre qui sera réalisée (attention la version définitive peut-être légèrement différentes notamment concernant les couleurs).
C215 : Christian Guémy, alias C215 est un artiste pochoiriste originaire de la région parisienne.
Né en 1973, il a commencé à poser ses pochoirs à partir de 2005 et il est aujourd'hui considéré comme une figure incontournable du Street art. Véritable globe trotteur, l'artiste laisse sur son passage des pochoirs contextuels dans les rues du monde entier, le plus souvent de jour et sans aucune autorisation. Il peint des scènes de rue ainsi que des portraits de sans abris, mendiants, réfugiés, d'orphelins. Toutes ces personnes laissées pour compte par une société qu'il juge trop capitaliste. Placés sur des non lieux, des supports dévalués : portes rouillés, murs cassés / brûlés, ou encore des poubelles ; chaque pochoir est par ailleurs pensé et créé ad hoc de manière à se fondre dans son environnement, et interagir avec ses habitants.
C215 est déjà intervenu sur l'école Cité Doré, boulevard Vincent Auriol, ainsi que sur plusieurs armoires électriques en bord de Seine.
Découvrez l'intégralité du parcours Street Art du 13 en cliquant ICI
Notre Président a choisi le mobilier commandé par François Mitterrand en 1984 à Pierre Paulin, grand designer français. Ce dernier a marqué la création par ses sièges (notamment la chaise "Little Tulip"), mais aussi ses aménagements pour la Maison de la Radio, le Louvre, la SNCF (hall TGV de la gare de Lyon) ou Air Inter.
C'est évidemment le Mobilier National, dans le 13e, qui a remis en état ce superbe ensemble fabriqué par ses soins : tables, secrétaire, commodes et bien entendu le bureau toujours étiqueté "bureau F. Mitterrand" (photo). Sobres, élégantes, ces créations ont gardé toute leur modernité.
La fresque d'OBEY, à voir et revoir dans le 13e, à l’angle de la rue Jeanne d’Arc et du boulevard Vincent Auriol.
Alexandre Farto, plus connu sous le nom de VHILS, est déjà à tout juste 25 ans l'un des artistes du street art les plus admirés de sa génération, à découvrir dans le 13e à l'école située 173 rue Chateau des Rentiers.
C’est avec un grand plaisir que j’ai découvert hier la pièce de Rayhana « A mon âge je me cache encore pour fumer » reprise en ce début d’année au théâtre 13 Seine et mise en scène par Fabian Chappuis. Cette pièce qui avait fait la Une de la presse l’année dernière car son auteure avait été agressée à plusieurs reprises suites aux représentations à la Maison des Metallos, est à la fois drôle et émouvante, forte et bouleversante.
L’action se passe à Alger, dans un hammam à la fin des années noires. Neuf femmes d’âges et de conditions divers nous dévoilent progressivement leurs histoires, à l’abri des regards. On devine la violence politique, sociale et sexuelle d’une Algérie en proie à la montée de l’intégrisme, aux combats quotidiens, à la misère, aux attentats, mais on en ressent aussi les parfums enivrants de la casbah et la chaleur humaine.
Ce texte d’une grande intensité est admirablement servi par la mise en scène de Fabian Chappuis tout en nuance et en subtilité, il nous interroge sur la condition de la femme, l’intégrisme et la lâcheté.
Je vous recommande vivement ce spectacle qui ne vous laissera pas indifférent, et vous permettra de découvrir un auteur, mais aussi notre nouveau théâtre 13 Seine.
Théâtre 13/ Seine : 30 rue du Chevaleret
Réservations : 01 45 88 62 22. Theatre13.com
Crédit photo : Bastien Capela
Voilà une exposition à ne pas manquer.
J'imagine que chacun a en mémoire "Le Cri", tableau ô combien célèbre qui illustre bien des ouvrages sur la folie ou la psychanalyse. Peut-être vous souvenez-vous aussi que ce tableau a été volé puis retrouvé il y peu, ce qui a augmenté encore sa notoriété.
En revanche, vous aurez sans doute plus de mal à évoquer le reste de l'œuvre d'Edvard Munch (1863-1944), tout simplement parce que ses tableaux sont bien rares en France.
Et pourtant, la force du Cri (qui n'est d'ailleurs pas présent dans l'exposition) se retrouve dans bien des œuvres exposées... Et que l'on ne reverra sans doute pas en France pendant bien des années.
Au-delà du choc devant des représentations très fortes, dures mais presque évidentes, telles que "Puberté" ou "Le Vampire", l'autre mérite de l'exposition est d'avoir su décortiquer le parcours de Munch.
Ainsi, plusieurs mises en abîme sont très réussies. Dès le début de l'exposition, le spectateur est ainsi confronté au travail du peintre, avec deux salles presque identiques : les mêmes tableaux, retravaillés par le peintre, sont exposés avec la même disposition dans deux salles successives. Il est bien rare de pouvoir comparer et suivre le fil de l'évolution d'un style.
Autre mérite de cette exposition, c'est la mise en évidence du choc qu'a représenté l'irruption de la photographie et des films sur l'histoire de la peinture. Comment l'image photographique "sert" le peintre, l'inspire dans des cadrages nouveaux (en cadrant au plus près), comment le peintre transpose les mouvements saisis par la pellicule (notamment la représentation dynamique de foules). J'ai notamment été frappé par les ouvriers sortants de l'usine (je ne me souviens pas du titre exact).
Enfin, Munch se confronte à ses obsessions et ses souffrances : obsessions sexuelles, mais aussi dépression (avec des autoportraits très crus), la solitude aussi, jusqu'à sa souffrance et son analyse crue de la perte progressive de la vue.
Un seul regret : la cherté du catalogue (44,90 euros). Même un "accro" comme moi renonce face à un tel prix !
" Edvard Munch, l'oeil moderne"
Centre Pompidou, du 21 septembre 2011 au 9 janvier 2012, du mercredi au lundi (11h-21h), nocturne le jeudi (jusqu'à 23h)
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