Aznar, grand inspirateur de Sarkozy et de la Sarkozie - à tel point que la presse a voulu lui coller la paternité de l'enfant de Rachida Dati - reste fidèle a lui-même : en effet, semblable il demeure, aussi ouvert politiquement qu'il est souriant.
"Pour sortir de crise, Il faut plus de libéralisme" déclare-t-il dans le Figaro.
Il réclame en somme :"plus de flexibilité et de liberté dans l'économie, moins de dépense, plus de stabilité budgétaire, moins d'intervention de l'Etat." Aussi droit dans ses bottes que le fut Alain Juppé dans ses meilleurs moments. Le Monde change, l'économie est dans la tempête, mais l'ancien dirigeant du Gouvernement espagnol reste néanmoins inflexible. Il n’est donc pas étonnant de le voir conclure son interview en tressant les louanges de son ami Nicolas.
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