Marche arrière. Après moult tentatives, les députés UMP ont renoncé à « assouplir », selon leurs propres termes, la loi SRU.
De quoi s’agissait-il ?
La loi de Solidarité Urbaine mise en place par le gouvernement de Lionel Jospin avait un double objectif : inciter à la construction de logements sociaux et favoriser la mixité sociale.
Elle avait donc fixé un quota de 20 % de logements sociaux pour les municipalités. Celles qui ne respectaient pas ce quota ou ses objectifs devaient alors s’acquitter de pénalités.
Les villes qui restaient loin de ces objectifs (comme Neuilly, la ville de Sarko) payaient.
Les députés UMP, plus souvent à la tête de villes « favorisées » que de communes populaires, s’étaient mis dans la tête de remettre en question cette mesure pourtant juste.
Dans un premier temps, il fut question de l’abolir. Puis, plus subtilement, de glisser des choses nouvelles dans le quota de 20 %, « les logements neufs dont l’acquisition a été financée grâce à une aide à l’accession à la propriété » notamment. En somme, des choses pas très sociales qui permettraient de faire gonfler le quota pourtant pas très élevé des 20%.
Au passage, il convient de souligner que le 13e arrondissement de Paris est largement au-dessus de ce quota de 20 %… Cela n’en fait pourtant pas une accumulation de quartiers à problèmes.
Finalement, face aux réactions très dures des organismes de logements sociaux, mais aussi de beaucoup de Maire, l’UMP a renoncé à ce coup bas.
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