VU DU 13 - Le blog de Jérôme Coumet

Un bilan très positif pour Rentrée 13

 

Rentrée scolaire dans le 13e

 

L’ex « Grand Ecran » va accueillir un multiplexe de 10 salles

 Je souhaite personnellement vous informer d'une bonne nouvelle : non seulement l'ex-cinéma "Grand Ecran" situé place d'Italie va garder sa vocation cinématographique, mais le nombre de salles va encore fortement s'étoffer dans le 13^e.

Le moins que l'on puisse dire est que l'histoire de ce cinéma a été mouvementée ces dernières années.

A l'origine, l'ancien maire, Jacques Toubon, avait espéré installer en ces lieux une chaîne de télévision, mais TF1 et France Télévision ont finalement choisi d'autres implantations. Cette salle a été finalement transformée en cinéma en 1992, avec trois salles, l'une très belle et confortable - mais bien rarement pleine - et deux toutes petites, avec des écrans format "mouchoir de poche".

L'existence de cette grande salle avait quelques avantages - la Mairie pouvait notamment en disposer quelquefois par an gratuitement pour y organiser des manifestations - mais le succès commercial n'a jamais été au rendez-vous. La société Europalaces a donc arrêté l'exploitation en janvier 2006 et a mis en vente les murs.

Plusieurs projets d'extension du centre commercial ont été envisagés, sans se concrétiser, et ont surtout attristé les amoureux du cinéma, même si l'offre s'était développée largement dans l'arrondissement, avec l'ouverture du MK2 Bibliothèque, sans même parler du Pathé-Ivry à la frontière du 13^e. Une association fut même créée pour défendre le "Grand Écran" et avait déposé des recours. Des repreneurs potentiels ont été contactés, sans résultat, car la configuration actuelle des lieux (une énorme salle et deux petites) restait inadaptée.

La conclusion est pourtant positive aujourd'hui ! L'enseigne Pathé va engager d'importants investissements pour reconfigurer les lieux et créer ce qui aurait dû l'être depuis le départ : un multiplexe de 10 salles pour un total de 1250 places. Ce projet n'est pas encore totalement concrétisé - restent des autorisations à obtenir -, mais suffisamment avancé pour que je puisse vous en parler.

Le 13^e est donc bien en train de devenir l'une des locomotives du cinéma à Paris.

Le MK2 va prochainement s'étendre, avec deux salles chacune de 120 places supplémentaires. Pathé va donc ouvrir ces 10 nouvelles salles. UGC songe également à étendre son complexe avenue des Gobelins. La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé sur l'histoire du cinéma est en cours de construction, et devrait être inaugurée à l'automne 2012. Et n'oublions pas la belle salle d'Art et d'Essai de l'Escurial et la proximité de la Cinémathèque installée parc de Bercy.

Voilà donc une belle annonce pour cette rentrée !

La Butte aux Cailles : vers une concertation avec les différents acteurs

 

Vacances Sportives dans le 13e

 

Pour tout savoir sur les Vacances Sportives dans le 13e, rendez-vous ici

Le Zone, c'est fini… ou la rue aux deux noms !

"La Zone, c'est fini". Sous ce titre, Le Parisien a annoncé la disparition définitive de l'appellation "boulevard de la Zone" pour une voie située le long du Périphérique, à la limite d'Ivry, entre les portes de Choisy et d'Ivry.

En fait, il s'agit d'une confirmation, car si les services de la voirie du 13^e avaient gardé une plaque "par sécurité" (cf. photographie), ses habitants estimaient depuis longtemps habiter boulevard Hippolyte-Marquès, du nom d'un résistant.

 
L'anecdote vaut d'être racontée. "La zone" existait bien. Elle s'étendait entre les anciennes fortifications et l'actuel boulevard périphérique. Si des Parisiens venaient s'y détendre, car la zone échappait à l'octroi (un impôt disparu), ce fut longtemps un lieu d'habitation très populaire : des chiffonniers, des férailleurs, des bistrotiers, des "petits métiers" vivaient dans de petites bicoques voire dans des roulottes. Djengo Reinhard, le fameux guitariste et compositeur, y a notamment vécu.

Porte de Choisy, zone des fortifications

Mais la zone disparut, le mur d'enceinte a été détruit, de grandes cités de briques rouges ont été construites, avant que le boulevard périphérique ne vienne ceinturer à nouveau la Capitale.

Après la guerre, la Commune d'Ivry a décidé de rebaptiser la rue du nom d'un conseiller municipal fusillé pendant la guerre. Après tout, les seuls habitants de cette rue parisienne sont Ivryens, car les maisons sont construites sur son territoire.

Mais la Ville de Paris qui, pendant bien longtemps, a entretenu des relations au mieux condescendantes et au pire inexistantes avec ses voisins, n'avait jamais jugé utile de régulariser cette situation.

Ainsi, une opération de repose des plaques de rues avait provoqué la fureur des habitants. "Leur" rue fut rebaptisée "boulevard de la Zone" puisque les services techniques avaient reposé des plaques flambantes neuves. Ces plaques parisiennes furent régulièrement barbouillées de peinture par les habitants excédés.

A tel point que les deux appellations cohabitèrent : ce même boulevard disposait d'une plaque parisienne "boulevard de la Zone" côté périphérique et "boulevard Hippolyte-Marquès" côté Ivry !

C'est d'ailleurs toujours le cas pour ce qui concerne les plans. Certaines cartes ou GPS mentionnent toujours le boulevard de la Zone, d'autres ont retenu le nom d'Hippolyte Marquès...

En 2001, quand je devins l'adjoint à la voirie, c'est l'une des premières "affaires" qu'il m'a été demandé de trancher. Je me souviens - et j'ai eu souvent cette même ligne de conduite - d'avoir fait appel au bon sens. "A votre avis, ai-je répondu, comment réagiriez-vous si l'on voulait vous imposer d'habiter boulevard de la Zone ?"

Pourtant, la régularisation ne fut jamais effectuée par un délibération présentée au Conseil de Paris et ce n'est que récemment que cette anomalie fut relevée.

Ce sera très prochainement chose faite. Et vous ne lirez plus sur votre GPS "boulevard de la Zone" en empruntant l'avenue de la porte de Choisy.

Quant à moi, j'ai eu droit à un beau présent : une plaque "boulevard de la Zone" qui ne servira définitivement plus !

L'Ecole nationale des Arts Décoratifs investit l'esplanade de la BNF les 3, 4 et juin

Ce n'est pas la première année qu'en partenariat avec la Bibliothèque François Mitterrand et la Semapa (qui aménage ce quartier), l'Ecole nationale des Arts Décoratifs investit l'esplanade de la BNF.

Les étudiants de cette école s'inspirent de cet espace monumental pour créer des événements plastiques et spectaculaires, en utilisant les rythmes, les couleurs, les lumières et les sons.

Ainsi, les 3,4 et 5 juin, durant ce week-end prolongé pour certains d'entre vous, vous pourrez découvrir des créations insolites qui investissent le quartier Paris-Rive-Gauche à l'ombre des tours de la Bibliothèque.

Je vous propose de publier vos plus belles photos sur nos sites et dans nos journaux. Je vous propose de nous les adresser à [email protected] (avec une autorisation d'utilisation).

Je vous souhaite une belle découverte et de belles émotions !

Bien cordialement

Jerome Coumet
Maire du 13e,
Président de la Semapa

(Esplanade de la BNF, Métro Ligne 14 Bibliothèque ou ligne 6 Quai de la Gare, bus 62 et 64)

En hommage au soulèvement populaire tunisien, j'ai décidé de faire réaliser une fresque !

Depuis le 13 avril, l’artiste pochoiriste Rero appose le mot « Dégage » sur un immeuble prochainement démoli, situé rue du chevaleret.

Le terme "Dégage" a acquis une dimension magique, depuis que les jeunes Tunisiens rassemblés, par milliers l'après midi du 14 janvier 2011, sur l'Avenue Bourguiba, à Tunis, l'ont scandé à l'intention d'un dictateur qui, le soir même, avait pris la fuite en quittant son pays.

C'est également le nom d’une exposition collective et internationale accueillie à la galerie Itinerrance du 15 au 30 avril. Des artistes français, tunisiens, et d’autres nationalités s’expriment sur ce souffle démocratique.

L’immeuble qui accueille cette oeuvre éphémère est situé au 81-83 rue du Chevaleret et appartient à Paris Habitat. Il doit être détruit d’ici quelques mois afin de laisser place à un programme de construction de 25 logements familiaux et 127 logements pour étudiants.

 

Informations pratiques :
- Fresque réalisée sur l’immeuble situé au 81-83 rue du Chevaleret, 75013 Paris
- Exposition « Dégage » du 15 au 30 avril, Galerie Itinerrance, 7bis, rue R. Goscinny 75013 Paris, du mercredi au samedi de 14h à 19h Métro / RER C Bibliothèque François Mitterrand

En savoir plus sur RERO

Inauguration d'un hôtel à insectes dans le 13e !

A l’occasion de la semaine du développement durable, j'inaugure un hôtel à insectes pas comme les autres.

Le 5 avril à 11h sera en effet dévoilée l’oeuvre de deux designers, Quentin Vaulot et Goliath Dyèvre, qui prendra place dans le jardin emblématique dit des Grands Moulins, dans le quartier de Paris Rive Gauche.
L’hôtel à insectes est un concept qui permet d’optimiser la présence, par la survie hivernale, des insectes dans des écosystèmes ou la pollinisation et la biodiversité sont souhaitées.

Son implantation dans le jardin dit des Grands Moulins s’inscrit dans la suite d’une politique volontariste de la Mairie du 13^e arrondissement en matière de développement durable. Ce jardin a été conçu autour d’un projet écologiquement durable, privilégiant la prise en compte de la biodiversité, la récupération d’eau de pluie, qui est stockée dans une cuve pour l’arrosage, et des plantes adaptées au climat.

 
Développé avec le concours de Serge Gadoum, entomologiste, ingénieur écologue, chargé de projet «pollinisateurs sauvages» à l’Office pour les Insectes et leur Environnement, cet hôtel à insectes sera un objet spectaculaire et remarquable, éveillant la curiosité et l’imaginaire des passants, tout en étant un outil utile au développement et à la préservation de la biodiversité.

En bref :
Inauguration d’un hôtel à insectes
Jardin des Grands Moulins - Abbé Pierre
Rue M.A. Lagroua Weill Hallé
mardi 5 avril à 11h

Brita Baumann, un spectacle déconcertant que je vous recommande !

J'avoue : il m'arrive d'influer sur la programmation artistique au sein de la Mairie ou d'assumer ma passion pour la peinture en encourageant le développement des murs peints dans notre arrondissement.

En revanche, je m'efforce de ne jamais mettre en avant mes goûts personnels, car le 13^e regorge maintenant de tant d'initiatives culturelles intéressantes.

Je vais pourtant faire une exception pour une pièce montée au Théâtre 13 et c'est l'occasion pour moi de rendre un hommage appuyé à la programmation courageuse - car risquée - de sa directrice, Colette Nucci, et de son équipe. Programmation courageuse mais jamais ennuyeuse, car Colette puise l'énergie de jeunes compagnies à qui elle fait confiance.

Brita Baumann est à l'affiche en ce moment ; le titre n'est pas bien engageant. Et pourtant... Si vous n'avez pas peur d'être bousculé par un spectacle déconcertant, si vous ne craignez pas l'humour grinçant "entre Les Deschiens et l'émission télévisée Strip Tease", rendez-vous au Théâtre 13. Je ne garantis pas que vous aimerez. Je sais en revanche que vous ne resterez pas indifférents en plongeant dans l'univers singulier de la famille Cadouin qui navigue à vue dans l'univers des bals blafards des fêtes de village.

Bien cordialement... Et bon spectacle !

Brita Baumann à l'affiche du Théâtre 13