Nous avons eu le plaisir de recevoir aujourd'hui François Hollande dans le 13e. Il a souhaité prendre part au traditionnel défilé du Nouvel An Chinois. L'accueil qui lui a été réservé par les habitants du 13e était particulièrement chaleureux. Ce fut un bel éclat supplémentaire, dans le cours des festivités du nouvel An. Je remercie celles et ceux qui ont pu être des nôtres. C'est la deuxième visite du candidat aux élections présidentielles, après sa venue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière le 31 décembre dernier, et nous sommes heureux de ce signe de sympathie envers notre arrondissement.
C’est avec un grand plaisir que j’ai découvert hier la pièce de Rayhana « A mon âge je me cache encore pour fumer » reprise en ce début d’année au théâtre 13 Seine et mise en scène par Fabian Chappuis. Cette pièce qui avait fait la Une de la presse l’année dernière car son auteure avait été agressée à plusieurs reprises suites aux représentations à la Maison des Metallos, est à la fois drôle et émouvante, forte et bouleversante.
L’action se passe à Alger, dans un hammam à la fin des années noires. Neuf femmes d’âges et de conditions divers nous dévoilent progressivement leurs histoires, à l’abri des regards. On devine la violence politique, sociale et sexuelle d’une Algérie en proie à la montée de l’intégrisme, aux combats quotidiens, à la misère, aux attentats, mais on en ressent aussi les parfums enivrants de la casbah et la chaleur humaine.
Ce texte d’une grande intensité est admirablement servi par la mise en scène de Fabian Chappuis tout en nuance et en subtilité, il nous interroge sur la condition de la femme, l’intégrisme et la lâcheté.
Je vous recommande vivement ce spectacle qui ne vous laissera pas indifférent, et vous permettra de découvrir un auteur, mais aussi notre nouveau théâtre 13 Seine.
Non, je ne me réjouis pas de l'arrivée de David Beckham au PSG.
Il ne s'agit en rien d'un commentaire sportif de ma part ; j'avoue ne pas en avoir la compétence.
Qu'il soit trop "vieux" ou non, fin stratège du football ou star médiatique m'importe peu : les chiffres annoncés sur son "rachat" - puisqu'il s'agit des termes employés - défient l'entendement et me choquent profondément.
Quel travail légitime un salaire brut mensuel de 800 000 € ? Comment justifier que cela s'ajoute à des revenus liés à l'image qui pourraient atteindre jusqu'à 17 millions d'euros sur 18 mois ? Pourquoi mettre en sus à sa disposition deux appartements, un chauffeur, deux gardes du corps, deux véhicules, le financement d'écoles privées pour ses enfants (j'ai cru m'étouffer de colère en entendant le détail de ces "avantages" à la radio) ?
Oui, je n'ai pas peur du mot, je juge tout cela proprement scandaleux.
Rien ne justifie de tels salaires. Pas plus pour David Beckham que pour un grand patron. Tout simplement parce que rien ne peut justifier de telles inégalités salariales. Quel que soit le talent d'un footballeur ou d'un dirigeant d'entreprise, il ne peut pas "valoir" à lui seul 800 employés payés au SMIC.
Le sport, par les dimensions collectives, d'effort et de dépassement de soi qu'il véhicule, a une valeur d'exemplarité, notamment pour les plus jeunes, et le Maire que je suis travaille en relations étroites avec les clubs du 13e pour promouvoir sa pratique, dans le cadre notamment des "vacances sportives". Mais disons-le nettement, cette opération où la communication et le spectacle le disputent au "merchandising" est un mauvais "coût" qui lui est porté.
J’ai été invité à une présentation en avant-première des voitures Autolib' à Vaucresson (le lieu du futur centre d'appels).
A cette occasion, j’ai pu tester l’une des voitures exposées et je dois avouer que ma première impression est très positive : facile à manier, énergique et peu bruyante, je suis définitivement conquis par cette voiture électrique.
De plus, le design est parfaitement réussi et les dimensions en font une voiture de ville qui s’intégrera parfaitement dans le paysage parisien.
La mise en service est prévue pour la fin de cette année pour les Parisiennes et Parisiens qui voudront en faire leur nouveau mode de transport. Pour cela, il suffira de s’abonner (plusieurs catégories d’abonnement sont possibles en fonction de l’utilisation souhaitée).
Quant aux bornes de location, tout semble avoir été pensé pour faciliter l’accès aux usagers. Et si un problème survient, un centre opérationnel mettra à la disposition des utilisateurs des téléopérateurs qui pourront localiser la voiture et proposer, le cas échéant, une solution rapide et adaptée.
Il n'empêche, nous serons sans doute confrontés à des problèmes non prévus - c'est la vie ! - mais je peux témoigner que la mise en service de ce dispositif très innovant a été bien préparée et ce que j'ai vu dans ce futur centre d'appels m'a rassuré !
J'imagine que chacun a en mémoire "Le Cri", tableau ô combien célèbre qui illustre bien des ouvrages sur la folie ou la psychanalyse. Peut-être vous souvenez-vous aussi que ce tableau a été volé puis retrouvé il y peu, ce qui a augmenté encore sa notoriété.
En revanche, vous aurez sans doute plus de mal à évoquer le reste de l'œuvre d'Edvard Munch (1863-1944), tout simplement parce que ses tableaux sont bien rares en France.
Et pourtant, la force du Cri (qui n'est d'ailleurs pas présent dans l'exposition) se retrouve dans bien des œuvres exposées... Et que l'on ne reverra sans doute pas en France pendant bien des années.
Au-delà du choc devant des représentations très fortes, dures mais presque évidentes, telles que "Puberté" ou "Le Vampire", l'autre mérite de l'exposition est d'avoir su décortiquer le parcours de Munch.
Ainsi, plusieurs mises en abîme sont très réussies. Dès le début de l'exposition, le spectateur est ainsi confronté au travail du peintre, avec deux salles presque identiques : les mêmes tableaux, retravaillés par le peintre, sont exposés avec la même disposition dans deux salles successives. Il est bien rare de pouvoir comparer et suivre le fil de l'évolution d'un style.
Autre mérite de cette exposition, c'est la mise en évidence du choc qu'a représenté l'irruption de la photographie et des films sur l'histoire de la peinture. Comment l'image photographique "sert" le peintre, l'inspire dans des cadrages nouveaux (en cadrant au plus près), comment le peintre transpose les mouvements saisis par la pellicule (notamment la représentation dynamique de foules). J'ai notamment été frappé par les ouvriers sortants de l'usine (je ne me souviens pas du titre exact).
Enfin, Munch se confronte à ses obsessions et ses souffrances : obsessions sexuelles, mais aussi dépression (avec des autoportraits très crus), la solitude aussi, jusqu'à sa souffrance et son analyse crue de la perte progressive de la vue.
Un seul regret : la cherté du catalogue (44,90 euros). Même un "accro" comme moi renonce face à un tel prix !
" Edvard Munch, l'oeil moderne" Centre Pompidou, du 21 septembre 2011 au 9 janvier 2012, du mercredi au lundi (11h-21h), nocturne le jeudi (jusqu'à 23h)
J'ai le plaisir de vous convier à la conférence donnée par Dominique Wolton le 22 septembre 2011 à 18h45, dans la salle des fêtes de Mairie du 13e. Au programme, "Informer n'est pas communiquer".
Comme chaque année, depuis déjà bien longtemps - mon père qui avait des convictions de gauche, sans être communiste, m'y emmenait régulièrement -, je me suis rendu à la Fête de l'Huma.
Et, c'est maintenant une habitude, j'ai déjeuné sur le stand du PCF 13e. J'aime bien cette atmosphère où le militantisme n'est pas moqué, mais est salué. J'aime ces moments où l'on peut débattre politique avec les autres sensibilités de la Gauche, sans positionnement ni arrières pensées. Et puis surtout, j'aime y retrouver mes camarades du 13e. Pendant longtemps, au gré des combats, nous nous sommes parfois affrontés, parfois opposés, mais toujours retrouvés sur l'essentiel. Et la plupart d'entre eux sont devenus des amis, de vrais amis.
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