Le défilé traditionnel du Nouvel An Chinois a, une nouvelle fois, clôturé une semaine de festivités où chacun a pu approcher la culture millénaire du monde asiatique.
Cette année, plusieurs personnalités ont souhaité y participer. Ce fut d'ailleurs l'occasion d'une organisation millimétrique. Nous savions en effet que le Ministre de l'Intérieur, le tristement célèbre M. Guéant, serait présent. Il suffisait de prendre la mesure du dispositif de sécurité exceptionnel. Je recevais des coups de téléphone d'heure en heure dont celui-là : «Monsieur le Maire, ici de le directeur de Paris Habitat, je vous informe qu'il m'a été demandé l'accès à tous les toits terrasses des Olympiades pour y installer des tireurs d'élite.»
Je riais sous cape, car je savais que François Hollande souhaitait lui aussi nous rejoindre. Quelques-uns, dont Jean-Marie Le Guen, Buon Tan ou Cédric Viot - je ne peux pas tous les citer- s'attachèrent à élaborer deux itinéraires pour éviter une rencontre entre Messieurs Hollande et Guéant, rencontre qu'aucun d'entre eux ne souhaitait.
Or, il était prévu que j'accueille et l'un et l'autre en deux lieux différents.
Seul petit couac et contre toute attente, l'entourage de M. Guéant a imposé son intervention dès son arrivée, bousculant ainsi le protocole et voulant de fait, m'interdire de m'exprimer. C'était mal me connaître !
Car personne ne m'oblige à me taire. Et j'ai donc choisi de «durcir» un peu mon intervention, à partir de quelques mots que j'avais griffonés sur un papier.
J'ai retrouvé une vidéo prise ce jour-là par un journaliste de la presse chinoise et vous verrez, c'est amusant, surtout la tête de mon obligé, le Guéant d'eau noire...
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