Et bien c’est le petit frère de Velib’ !
Inauguré mardi par Bertrand Delanoë, réalisé avec le partenariat de Vinci-Avis, OKIGO est un nouveau dispositif de voitures en libre service dont le principe s’inspire de l’auto-partage.
Concrètement, OKIGO vous permettra, grâce à une carte à puce (9.90€ / mois) de réserver une voiture par téléphone ou sur Internet, 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Les tarifs varient en foncion de l’usage (1 heure minimum, 4€ de l’heure + 0.35 €/km).
Les voitures, sont récentes–des Peugeot 1007 de moins de 6 mois, et peu polluantes. Il vous sera demandé de les rapporter au Parking de départ après utilisation. Un service d’assistance permanent, la possibilité de louer des sièges-bébé…tout est pensé pour faciliter la vie des utilisateurs. Actuellement, 4 stations sont ouvertes : Lobau-Rivoli, Bourse, République et Bastille ; 25 le seront d’ici la fin de l’année.
Ainsi, c’est dans un esprit novateur au service du développement durable que la municipalité complète son offre de transports « alternatifs »: vélos -et maintenant- voitures en libre service, réforme des horaires de métro, nouvelles lignes de bus (64), nouvelle station de métro (Olympiades), Tramway, navettes fluviales…tout se tient…bien sûr au service des Parisiens dont 57% n’ont pas de voiture. Rappelons qu’une voiture en auto-partage remplace 8 à 10 voitures individuelles et produit 15 à 30% de CO2 en moins.
Je suis actionnaire depuis plus de 10 ans d'une coopérative de car sharing en Suisse et je peux témoigner de l'efficacité du système si chacun exerce un minimum d'autodiscipline... en Suisse cela ne pose pas de problème.
Cette coopérative (Mobility) c'est 1'850 véhicules sur 1'000 emplacements dans 400 localités dans toute la Suisse. Autant dire qu'avec l'organisation des Chemins de fer fédéraux on peut se promener dans toute la suisse sans voiture personnelle.
Le parc va de la Fiat panda à l'Alfa roméo coupé en passant par l'utilitaire Mercédès et pour les longues durées des accords avec Herz permettent des tarifs préférentiels. La tarification est évidemment au temps et au kilométrage et la facture est mensuelle. Mais, Mobility, c'est aussi une utilisation par les institutionnels publics et privés et peut être cela pourrait-il faire réfléchir la mairie de Paris pour son propre parc de véhicules.
La différence avec ce que je viens de lire c'est que Mobility est une coopérative d'usagers et n'est pas liée à un quelconque groupe de location de voiture (Avis) ou de gestionnaire de parkings (Vinci). Autrement dit une notion du profit qui n'est pas tout à fait la même...d'autant plus que sur d'autre sites j'ai lu qu'il s'agissait d'une initiative de ces deux partenaires et qu'il n'était pas fait mention en quoi que ce soit de la mairie de Paris.
Alors je ne souhaite qu'une chose c'est que cette initiative se développe (sous contrôle) et pour ceux qui souhaiteraient plus de renseignements sur Mobility: http://www.mobility.ch/
Bien cordialement à tous,
Rédigé par : Jean H | 04 juillet 2007 à 16:57
Caisse Commune fait exactement la même chose depuis 8 ans, bonjour la révolution. Et pour les prix transparents on repassera (faut lire les lignes en petit sur leur site internet). Je conseille de regarde les offres concurrentes... Caisse Commune fait la même chose en moins cher depuis 1999. Et mobizen a une offre nettement plus innovante lancée en avril avec déja 10 emplacements d'autopartage dans Paris avec une formule vraiment attaractive, simple et sans entourloupe. Bref, encore une fois, avoir des "gros sous" n'est pas nécessaire pour convaincre des gens de changer leur rapport à l'automobile : la clé est plutôt l'innovation et les offres attarctives... Et je suis un peu surpris que les camarades préfèrent parler innovation avec des multinationales plutôt qu'avec des PME à forte croissance.
Rédigé par : Dafont | 04 juillet 2007 à 17:00