Pour résoudre la crise du logement, Sarkozy… veut vendre les HLM. Et il veut en vendre au moins 40 000 par an, soit 1% du parc. Inutile de dire que si l’on vend les HLM, les listes d’attente ne sont pas prêtes de se réduire ! Il a même poussé le bouchon un peu plus loin. Pour lui, point de salut en dehors du privé. Vous voulez la rupture ? La voilà : Il a déclaré que la propriété privée est " la meilleure protection contre la précarité ". D’ailleurs, c’est une évidence : tous ceux et toutes celles qui cherchent un logement s’en sont rendus compte : mieux vaut un logement petit, moche, cher et " privé " qu’une place spacieuse sous un pont " public "… Ainsi, il s’agirait de faciliter l’accession à la propriété et donc, de limiter la durée d’habitation en HLM. Objectif : faire construire par des opérateurs, des HLM, qu’ils " récupéreront " en " privé ", quelques années plus tard pour en faire ce qu’ils voudront. Mais à l’issue de ce terme, que deviendront les locataires qui ne peuvent ni acheter leur logement (ceux qui ne peuvent déjà pas avancer deux mois de caution de loyer, par exemple, …) ni payer les prix pratiqués dans le privé ? Dernière vieille proposition recyclée, Sarkozy veut aussi remettre en cause l’obligation faite à toutes les communes d’atteindre un quota de 20 % de logements sociaux. C’est l’ancien Maire de Neuilly qui parle. Mal-logés, dormez tranquille : avec Sarkozy vous… le resterez.
Salut Jérôme,
Pense qu'il considère l'Elysée comme un logement social? Car à force de faire croire qu'il faudrait un Sarkozy dans chaque ministère il risque de finir par faire main basse sur tous les pouvoirs.
Rédigé par : David | 22 septembre 2006 à 14:13