Ce pourrait être une nouvelle chanson de Gainsbourg. La version moderne du poinçonneur des Lilas.
Et pourtant, il s’agit du moindre mal.
En effet, j’ai été moi-même surpris du nombre de demandes d’installation de ces dispositifs.
Cependant, en réfléchissant deux minutes, je me rappelle le temps pas si lointain où je poussais une poussette (ma fille a huit ans). Et je souviens de mon exaspération quand, régulièrement, je devais descendre sur la chaussée avec la poussette, parce qu’un véhicule encombrait le trottoir.
Les potelets sont moches et sont maintenant de plus en plus visibles (ils doivent être à la fois être hauts pour pouvoir être détectés facilement à la canne par les aveugles et garnis d’une boule blanche pour être vus par les personnes mal voyantes). Ils sont pourtant un moindre mal si l’on veut permettre aux piétons de circuler normalement sur les trottoirs.
Mais pourquoi ne voit-on pas autant de potelets dans nombre villes d’Europe ?
Je ne crois pas aux automobilistes plus civiques ailleurs que chez nous.
Généralement deux raisons l’expliquent : d’abord parce qu’une police réprime correctement les infractions au stationnement, ce qui n’est pas le cas à Paris ; ensuite parce que le montant des amendes est souvent beaucoup plus lourd. Et disons-le, le mieux est d’arriver à ce qu’une répression efficace conduise rapidement à une dissuasion suffisante. Le but n’étant pas de multiplier les PV, mais que chacun respecte les règles et donc se respecte.
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