Il s’agit d’une directive européenne qui va amener de grands bouleversements !
En effet, une double étiquette énergie « bâtiment et CO2 » classera de A à G le logement selon la quantité d’énergie qu’il consomme et les émissions de CO2 induites.
Déjà une campagne d’étiquetage a permis de contrôler 1500 édifices.
Mais surtout, un diagnostic de performance énergétique sera bientôt obligatoire pour les ventes de biens immobiliers. Et dans un an, ce dispositif devrait devenir obligatoire pour les locations.
Cela va changer la donne ! Car il s’agit non seulement de données très importantes pour celles et ceux qui veulent mieux respecter l’environnement. Le poids dans la consommation énergétique d’un logement est fondamental.
Mais le poids financier l’est aussi. Chacun comprend bien qu’habiter un logement uniquement chauffé par de vieilles installations électriques vous exposera à de très lourdes factures. En revanche, il était très difficile de contrôler l’isolation ou les performances des autres modes de chauffage ou de production d’eau chaude. Ces étiquettes vous ouvriront les yeux.
Et, avec les augmentations inéluctables des prix de l’énergie, cela deviendra une donnée sociale majeure.
La pression deviendra très forte sur les constructeurs. Elle le deviendra aussi pour les bailleurs.
Ainsi, les réhabilitations d’immeubles ne sont pas toujours souhaitées ni comprises, notamment quand elles concernent l’isolation. Elles vont devenir demandées par les locataires lorsque des performances énergétiques médiocres seront affichées.
Alors oui, mille fois oui aux étiquettes énergie pour les logements ! Mais que de conséquences à prévoir sur tous les marchés de l’immobilier et dans le secteur social !
Les sociétés HLM doivent dès maintenant s’y préparer. Et les décideurs (notamment les élus) doivent de plus en plus exiger de bonnes performances énergétiques pour les bâtiments à construire. Vouloir concevoir la ZAC de Rungis, dans l’esprit « développement durable », participe de cet effort.
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